Née en 1970, Kolé, de son vrai nom Mylène Collet, est une artiste plasticienne américaine qui vit désormais dans le Sud de la France.
C’est au contact d’autres peintres que Kolé développe son style artistique. Elle va réaliser ses premiers travaux et recherches au sein de l’atelier de Shlomo Lévy en 1990, une étape cruciale pour Kolé qui va se révéler dans la peinture à ce moment. Elle va par la suite bénéficier d’un véritable tremplin en étant sélectionnée au Salon de Montrouge pour représenter la France. Fort de cette nouvelle expérience, elle prend la direction de la Camargue pour intégrer l’atelier de Pierre-Marie Brisson en 2005, puis revient aux Etats-Unis en 2009 à San Francisco.
Kolé propose un véritable voyage à travers ses toiles. Son père étant Marin d’Etat, il lui a transmis le goût de l’aventure et de l’évasion. Par ses récits de voyages aussi bien en haute mer, en Afrique ou dans les îles du Pacifique, il a bercé son imaginaire d’épopées. Un héritage fort qui pousse l’artiste vers une ouverture d’esprit exacerbée, étant particulièrement sensible aux rencontres à autrui.
L’œuvre de Kolé se nourrit ainsi des rapports humains et des interactions entre eux. Son travail porte notamment sur la mémoire collective, l’empreinte de l’Homme et sa trace sur terre. Elle peint alors de manière très intuitive et impulsive, à même le sol. C’est l’instant présent qu’elle valorise, en opposition avec une fuite constante et apeurée vers le futur incertain.
Ses toiles sont immergées par des êtres fantasmagoriques, des âmes blanches qui déambules. Le blanc est pour Kolé un révélateur de couleurs et de symboliques. Elle met aussi en avant les éléments végétaux et la nature qui prennent racine dans des collages et assemblages de papier, mêlés à de l’encre de chine et de l’acrylique.
Aujourd’hui l’artiste est présentée dans plusieurs galeries en Europe.
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